PREVENTION DES MALADIES ET PROTECTION DES FEMMES

Au Burkina Faso, le taux d’accès à l’assainissement en milieu rural est passé de 0,8% en 2010
à 13.4 % en 2016 (9 % dans la région de l’Est). En dépit des efforts consentis, la pratique de la
défécation à l’air libre demeure la pratique la plus répandue en milieu rural.
Cette pratique engendre des conséquences désastreuses tant au niveau sanitaire qu’au niveau
de la dignité humaine.

En milieu rural l’absence des toilettes amène la plupart des femmes à attendre la tombée de la
nuit pour faire leurs besoins en brousse, s’exposant ainsi aux agressions et aux morsures de
serpent. La défécation en plein air, engendre aussi la contamination des eaux souterraines, de
surface et des sols par des agents pathogènes entraînant ainsi des maladies telles que la fièvre
typhoïde, l’amibiase, la dracunculose, le choléra, etc.

L’installation de latrines et de dispositifs de lavage de mains contribue à résoudre un problème de santé publique et à un problème d’insécurité pour les femmes.